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Valère Maxime, Bain public, vers 1400-1425

Valère Maxime, Bain public, vers 1400-1425

Impressions
Douceur, soins, raffinement, bienséance, détente, frôlements, rencontres, échanges, nudité, minceur des silhouettes; lit d’amour où somnole un couple apaisé alors qu’un autre, à gauche, s’éloigne discrètement du groupe, ou encore, au centre de la miniature, cette jeune fille qui aide un probable partenaire à sortir de l’eau où trempent, dans une tranquille mixité,    une vingtaine de baigneurs/baigneuses, pour l’emmener vers un endroit moins peuplé ; fruits et vin disposés sur une planche placée au milieu de la baignoire en bois ; animaux de compagnie et parfois de la musique pour chanter l’amour courtois.
L’Age d’or en pleine guerre de cent ans …
Mais au fil du temps ces bains publics se mirent à accueillir des entremetteuses de toutes sortes, se transformant en maisons de passes que les autorités de la ville, sous la pression de l’Eglise et de la Médecine fermeront à la fin du 15ème siècle.

Les femmes bien nées quant à elles se lavaient dans leur cabinet de toilette aidées par des domestiques.

Le thème de la femme au bain (la femme et l’eau) est alors repris à la manière italienne par les artistes français. Deux exemples ici
- François Clouet, Femme au bain, 1571

- l’Ecole de Fontainebleau, Gabrielle d’Estrée et une de ses sœurs, entre 1575/1600.

François Clouet, Femme au bain, 1571

François Clouet, Femme au bain, 1571

Femme au bain, copie du XVIème siècle

Femme au bain, copie du XVIème siècle

Ecole de Fontainebleau, Gabrielle d’Estrée et une de ses sœurs, entre 1575/1600

Ecole de Fontainebleau, Gabrielle d’Estrée et une de ses sœurs, entre 1575/1600

Tag(s) : #Peinture
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